Nanoparticules d’Ag et d’Au - Toxicité de l’aluminium chez la souris

Les nanotechnologies ont eu un impact considérable sur la thérapeutique clinique au cours des dernières décennies. L’approche de la nanomédecine utilise des nanoparticules ciblées comme plateformes pour concevoir des sondes d’imagerie, comme agents thérapeutiques pour le cancer et d’autres troubles humains. La synthèse de nanoparticules de métaux nobles comme l’argent, l’or, le platine et le palladium à l’aide de plantes ou d’extraits de plantes a été suggérée comme une alternative écologique possible aux méthodes chimiques et physiques. Parmi les contaminants, l’aluminium (Al) est l’un des métaux blancs argentés, abondamment distribués dans l’environnement. Le Bacopa monniera (Bm) est l’une des herbes miracles couramment cultivées dans les zones marécageuses de l’Inde. Dans la médecine traditionnelle ayurvédique, elle est utilisée pour le traitement des ulcères, des tumeurs, de l’hypertrophie de la rate, des indigestions, des inflammations, de la lèpre, de l’anémie, de l’épilepsie et de l’asthme. Les auteurs ont donc tenté de synthétiser des nanoparticules d’argent et d’or en utilisant le Bacopa monniera. Les activités structurelles, morphologiques, antimicrobiennes et antioxydantes in vitro des nanoparticules synthétisées ont été réalisées et l’effet de ces nanoparticules contre la toxicité induite par l’aluminium a été étudié chez des souris albinos.