Fatma Khanfir / Nihel Feki / Sahar MKAWAR
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En Tunisie, l’interruption de la grossesse est un droit acquis irréversible dont jouit la femme tunisienne. Elle est légalement autorisée dans notre pays depuis l’année 1973. Elle est volontaire et libre avant le terme de douze semaines d’aménorrhée. Au-delà, elle ne peut être pratiquée que pour un risque sérieux pour la mère ou un risque de maladie ou d’infirmité grave pour l’enfant à naitre. Nonobstant, l’existence de texte de loi spécifique, des problèmes juridiques et éthiques persistent et sont au centre d’un débat pluridisciplinaire. Pour cela,nous avons mené une étude rétrospective descriptive au service de gynécologie et obstétrique de CHU Hédi Chaker de Sfax, sur une période de sept ans allant de Janvier 2014 à décembre 2020.Nous avons recensé, durant la période de l’étude, 360 dossiers médicaux des parturientes ayant subies une interruption médicale de la grossesse. La majorité des IMG (76,9%) ont été effectuées au deuxième trimestre de la grossesse .Le diagnostic a été élaboré par un médecin de libre dans 62,2%.Quant aux indications de l’IMG, elle a été effectuée pour des pathologies fœtales dans 92,5% et pour des pathologies maternelles dans 7,3%.
